Pathologie :

  • Anomalies morphologiques -> diminution d’espace entre les deux structures.

  • Le plus souvent effet CAM :

    • comblement de la jonction cervico-céphalique antérieure (bosse osseuse).

  • Effet PINCE :

    • Sur couverture de la tête fémorale de provenance acétabulaire.

  • Gêne / douleurs : en Flex/Add/RM

  • FAI ( fémoro acetabular impingment): peut être mixte

  • Possible antériorisation tête fémorale avec abutement, dc gêne en flex add rm mais rien à l’imagerie

Définition : inflammation du tendon du muscle moyen fessier qui s’insère sur grand trochanter

Étiologie :

  • Sujet touché : tout le monde, sportifs ou non

    • Sensible : F de 40 à 60 ans plus touchées (ménopausée +)

  • Origine : idiopathique

  • Favorisée :

    • Surpoids à l'adolescence

Clinique :

  • Douleur localisée :

    • Face externe et postérieure de la fesse

    • pouvant irradier jusqu’en haut de la cuisse

  • Résultats / test :

    • Marche difficile, monté, escalier très compliqué

    • Station debout difficile pour certains patients → test Trendelenburg

    • Rotation médiale et latérale + ABD résister douloureuses

    • Palpation grand trochanter délicate

    • FABER douloureux et diminué

Diagnostic et traitement :

  • Diagnostic est purement clinique

    • par palpation et identification du mouvement pathologique

  • Examens complémentaires :

    • utiles sont la radiographie

    • l’échographie et/ou l’irm pour évaluer étendue des dégâts

  • Traitament :

    • Réduction douleur par physiothérapie

    • Repos sportif et évitement des mouvements douloureux = adaptation charge

    • Cryothérapie

    • AINS

    • Infiltrations corticoïdes si douleurs persistantes

    • Education par correction des mouvements fonctionnels

    • Renforcement musculaire

  • Chirurgie n’est pas indiquée pour ce type de lésion

Le conflit fémoro-acétabulaire (FAI)

Définition : Lésion, vives et douloureuse dans le plis de l'aine

Étiologie :

  • Cause : idiopathique dans 2/3 des cas

  • FAI / anatomique

  • Favorisé par : activités physiques

    • trauma aigu

    • postural

    • vascularisation trop pauvre

    • micro-traumatismes

Clinique :

  • Douleur localisée :

    • Plis de l'aine

    • Possible irradiation dans la cuisse

    • Souvent à l’avant de l’articulation

  • Douleurs parfois diffuses et difficiles à localiser

    • Sensation de spasme en fin de course, rejet du patient

    • Souvent provoquées par mouvements de pivot

    • Craquements ou blocages de la hanche

    • « cliquetis dans la hanche » ⇒ souvent déchirure labrale

  • EC :

    • mvt de flex / add / rm douloureux

    • sensation de picotement

    • Faber /Fadir positifs

Diagnostic et traitement :

  • Diagnostic / EC : final confirmé par arthroscanner / irm

  • Traitament :

    • Mise au repos / adaptation de la charge en premier lieu

    • Éviter reproduction mouvements douloureux

    • AINS / infiltrations corticoïdes dans l’articulation

    • Kinésithérapie/physiothérapie

      • Si manque d’efficacité → chirurgie par arthroscopie

        • Objectif : réinsérer /retirer les fragments gênants du labrum abimé.

Les lésions labrales

  • Test de faber

  • Test de fadir

Pathologie :

  • Anomalies morphologiques → diminution d’espace entre les

  • Signe évocateur simple : douleur au niveau grand trochanter

    • Douleur aggravée à la marche, course, montée escalier, appui unipodal

    • Douleur +++ lorsque patient allongé dessus en latérocubitus

Physiopathologie :

  • Insertion muscles / tendons et particulièrement moyen fessier sur grand trochanter

    • Muscles puissants devant stabiliser bassin

    • Rôle important dans rotations et abduction hanche

    = rôle complexe imposant forte pression sur ces muscles
    → contraintes subies par grand trochanter automatiquement

    • Rôle bourse trochantérienne : lubrifier espace entre tendons et os et limiter frictions

    • Contraintes répétées entraînent fortes inflammations et douleurs

Définition : Inflammation du grand trochanter, partie latérale fémur

Étiologie :

  • Sujet touché : sportif / femmes moyen plutôt sédentaire et en surpoids

Clinique :

  • Douleur localisée :

    • Niveau grand trochanter → essentiellement local

    • Irradiation : possible en postéro latéral ou vers genou

  • Apparition douleurs graduelle, mais peut être ponctuée d’exacerbations et de rémissions liées aux activités physiques.

  • Boiterie éventuelle

  • Palpation douloureuse

  • Inspection met en avant rougeur et œdème

  • Douleur augmente : à marche, course, escaliers, croisement jambes, position allongée dessus (écrasement)

Diagnostic et traitement :

  • Diagnostic principalement clinique

  • Examens complémentaires :

    • Echogragraphie : pour inspecter état du tendon et de la bourse

  • Traitement :

    • AINS

    • physiothérapie pour calmer inflammation et douleurs

    • Adaptation charge travail/sport

    • Correction déficit musculaire et postural

    • Thérapie manuelle

Douleurs trochantérique

• La tendinopathie du moyen fessier •

Pathologie :

  • Faisant souvent suite à une surutilisation du muscle, en lien avec geste répétitif ou position inadéquate.

  • Moyen fessier très exposé → constamment sollicité pour stabilisation, bassin et déambulation

  • Bénigne, mais extrêmement gênante au quotidien

Définition : inflammation du tendon du muscle moyen fessier qui s’insère sur grand trochanter

Étiologie :

  • Sujet touché : tout le monde, sportifs ou non

    • Sensible : F de 40 à 60 ans plus touchées ( ménauposé +)

  • Origine : su-utilisation de la hanche

    • Peut survenir après trauma direct

    • pb métabolique (maladie musculaire)

    • Tumoral

    • Répétition de mouvements inadaptés, surtout chez sportifs

  • Favorisée : aussi chez les patients qui sont sujets à :

    • Arthrose de hanche

    • Anomalies anatomiques hanche

    • surpoids, tabagisme

    • hydratation insuffisantemonales

Clinique :

  • Douleur localisée :

    • au niveau face externe et postérieure de la fesse

    • pouvant irradier jusqu’en haut de la cuisse

  • Résultats / test :

    • Marche difficile, monté, escalier très compliqué

    • Station debout difficile pour certains patients → test Trendelenburg

    • Rotation médiale et latérale + ABD résister douloureuses

    • Palpation grand trochanter délicate

    • FABER douloureux et diminué

Diagnostic et traitement :

  • Diagnostic : purement clinique

    • par palpation et identification du mouvement pathologique

  • Examens complémentaires :

    • utiles sont la radiographie

    • l’échographie et/ou l’irm pour évaluer étendue des dégâts

  • Traitament :

    • Réduction douleur par physiothérapie

    • Repos sportif et évitement des mouvements douloureux = adaptation charge

    • Cryothérapie

    • AINS

    • Infiltrations corticoïdes si douleurs persistantes

    • Education par correction des mouvements fonctionnels

    • Renforcement musculaire

  • Chirurgie n’est pas indiquée pour ce type de lésion

Test de faber :

Test de trendelenburg :

• La tendinopathie des ischio-jambier •

Pathologie :

  • Muscle semi-membraneux touché préférentiellement

  • Maladie chronique et dégénérative provoquée par une surcharge mécanique et des étirements répétitifs.

Définition : inflammation des tendons proximaux des muscles ischios-jambiers au niveau de l’insertion sur la tubérosité ischiatique

Étiologie :

  • Sujet touché : fréquente chez les sprinteurs,les coureurs de moyenne et longue distance et les athlètes d’endurance

  • Origine : Surentraînement

    • Faiblesse musculaire des ischios-jambiers

    • Trouble de la statique pelvienne

    • Blessures récurrentes aux IJ avec étirements répétitifs

Clinique :

  • Douleur localisée :

    • Augmentation progressive de la douleur à face postérieure cuisse

    • irradiant jusqu’au creux poplité

  • Douleurs : type crampes

  • Douleur déclenchée :

    • par course à un rythme rapide

    • ou par position assise prolongée

  • Douleur : +++à la palpation tubérosité ischiatique

Traitement :

  • Repos/adaptation charge sportive

  • Antalgiques, AINS

  • Kinésithérapie : étirements et renforcement excentrique

    • Thérapie par ondes de choc ++

  • Corticoïdes et PRP (résultats mitigés)

  • Chirurgie : ténotomie transversale du tendon semi-membraneux

TEST :

  • Test Puranen-Orava :

    • Debout, patient doit fléchir hanche à 90° (pied posé sur table d’examen) puis aller toucher sa pointe de pied

  • Test d’étirement du genou plié :

    • patient en décubitus dorsal

    • on procède à flexion hanche et genou

    • puis à une extension complète du genou

    • la hanche restant à 90°

  • Test d’étirement du genou plié modifié :

    • patient en décubitus dorsal, flexion complète de hanche et du genou puis extension rapide.

  • Evtl examens complémentaires : écho ou IRM pour plus de précision sur lésion.

• La pubalgie •

Pathologie :

  • Notion d’inflammation de la symphyse pubienne, associée à une faiblesse au niveau de la paroi abdominale et une atteinte des adducteurs

  • Douleurs chroniques au niveau de la région pubienne

Définition : syndrome douloureux de la région inguino-pelvienne

Étiologie :

  • Sujet touché : Sportif + fréquent

    • Sport assymétrique

  • Origine :

    • Micro-traumatisme → vont générer des déséquilibres musculaires autour du pubis

      • répétés au niveau de la zone abdomino-inguino-pelvienne

    • Déséquilibre musculaire entre sangle abdominale et adducteurs

  • Favorisée :

    • Antéversion bassin, lordose lombaire, asymétrie membres infs...pourraient favoriser

Clinique :

  • Douleur localisée :

    • au niveau face externe et postérieure de la fesse

    • pouvant irradier jusqu’en haut de la cuisse

  • Résultats / test :

    • Marche difficile, monté, escalier très compliqué

    • Station debout difficile pour certains patients → test Trendelenburg

    • Rotation médiale et latérale + ABD résister douloureuses

    • Palpation grand trochanter délicate

    • FABER douloureux et diminué

Diagnostic et traitement :

  • Diagnostic est purement clinique

    • par palpation et identification du mouvement pathologique

  • Examens complémentaires :

    • utiles sont la radiographie

    • l’échographie et/ou l’irm pour évaluer étendue des dégâts

  • Traitament :

    • Réduction douleur par physiothérapie

    • Repos sportif et évitement des mouvements douloureux = adaptation charge

    • Cryothérapie

    • AINS

    • Infiltrations corticoïdes si douleurs persistantes

    • Education par correction des mouvements fonctionnels

    • Renforcement musculaire

  • Chirurgie n’est pas indiquée pour ce type de lésion

• Le syndrome du piriforme •

Pathologie :

  • Notion d’inflammation de la symphyse pubienne, associée à une faiblesse au niveau de la paroi abdominale et une atteinte des adducteurs

  • Douleurs chroniques au niveau de la région pubienne

Définition : Sa contraction prolongée peut comprimer le nerf sciatique et entrainer une sciatalgie.

Étiologie :

  • Sujet touché : + les femmes que les Hommes

  • Origine : 6% des sciatique

    • Micro-traumatisme → vont générer des déséquilibres musculaires autour du pubis

      • répétés au niveau de la zone abdomino-inguino-pelvienne

    • Déséquilibre musculaire entre sangle abdominale et adducteurs

  • Favorisée :

    • Antéversion bassin, lordose lombaire, asymétrie membres infs...pourraient favoriser

Clinique :

  • Douleur localisée :

    • au niveau face externe et postérieure de la fesse

    • pouvant irradier jusqu’en haut de la cuisse

  • Résultats / test :

    • Marche difficile, monté, escalier très compliqué

    • Station debout difficile pour certains patients → test Trendelenburg

    • Rotation médiale et latérale + ABD résister douloureuses

    • Palpation grand trochanter délicate

    • FABER douloureux et diminué

Diagnostic et traitement :

  • Diagnostic est purement clinique

    • par palpation et identification du mouvement pathologique

  • Examens complémentaires :

    • utiles sont la radiographie

    • l’échographie et/ou l’irm pour évaluer étendue des dégâts

  • Traitament :

    • Réduction douleur par physiothérapie

    • Repos sportif et évitement des mouvements douloureux = adaptation charge

    • Cryothérapie

    • AINS

    • Infiltrations corticoïdes si douleurs persistantes

    • Education par correction des mouvements fonctionnels

    • Renforcement musculaire

  • Chirurgie n’est pas indiquée pour ce type de lésion

Le conflit fémoro-acétabulaire (FAI)

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