∙ La cheville∙

Interrogatoire :

  • Traumatisme en varus

  • Sensation de craquement niveau de cheville

  • Appartition rapide d'odème

Définition : Lors de mouvement d'inversion, Tension lors de lésion est progressive en commençant par le faisceau ANT puis MOYEN puis POST

• Entorse du ligament collat lat •

Examen/ observation :

  • Recherche : à l’inspection d’un gonflement pré et sous malléolaire EXT, associé à une ecchymose

  • La palpation : permet de trouver des points douloureux en regard des faisceaux du LLE pour déterminer lesquels sont potentiellement touchés : tjrs de l’avant vers l’arrière

  • Après mise en évidence d’un trauma : d’entorse on recherche une laxité anormale.

  • ENTORSE AFFIRMEE SI :

    • Mécanisme lésionnel Invesrion forcée

    • Apparition œdème LAT cheville

    • Douleur palpatoire d’1, 2 ou 3 faisceaux lig

    • Douleur renforcée en VARUS forcé

    • Mise en évidence ou non d’une laxité sagittale ou frontale

Recherche d’une laxité frontale :

  • Méthode :

    • on embaume le calca : faire des mvts de VARUS forcé

      • et on apprécie s’il y a un bâillement anormal.

      • Comparaison avec côté sain

  • Attention il s’agit d’un mouvement dynamique : à force de répéter le mvt, on observe bcp plus de varus et donc de laxité de la cheville touchée.

  • Laxité uniquement si rupture totale

Test laxité saggitale :

Recherche d’une laxité saggitale :

  • Méthode : on embaume le calca

    • on le tire vers l’avant tout en bloquant le tibia

      • Comparaison avec côté sain

  • Attention il s’agit d’un mouvement dynamique : travail des deux mains en simultané.

  • Si laxité pathologique : mvt de tiroir qu’il n’y aura pas de l’autre côté

Test laxité frontale :

Diag différentiel ?

  • Avant d’affirmer l’entorse de cheville, on exclut les autres traumatismes

    • Douleurs base M5 : (zone insertion court fibulaire qui pourrait arracher la base de M5)

    • Douleurs au niveau gaine des fibulaires : possible lésion de la gaine avec éventuellement luxation des fibulaires en pré-malléolaire au lieu de post

    • Douleur face antérieure cheville : plutôt lésion talus

    • Thompson Test : exclure rupture tendon achille

Diagnostic et traitement :

  • Examen complémentaire :

  • Radio ? CRITÈRES OTTAWA :

    • Age : patient moins de 16 ans ou plus de 55 ans

    • Douleurs osseuses à palpation du bord POST de fibula ou tibia sur une hauteur de 6cm ; ou au niveau de la

      pointe de l’une des malléoles

    • Douleurs à palpation naviculaire ou base de M5

    • Impossibilité pour patient de se mettre en appui ou faire 4 pas.

    • SI UN CRITERE EST POSITIF, ON FAIT LA RADIO !!

  • Radiographie : permettra élimination d’une fracture

  • Echographie : précisera les faisceaux atteints

  • IRM : précision accrue (grands sportifs ou lésions

TRAITEMENT FONCTIONNEL :

  • PROTOCOLE RICE (uniquement sur entorse bénigne) :

    • R : REST : (repos relatif) = appui autorisé mais pas de marche sur terrain accidenté ou sport.

    • I : ICE : (glaçage) = env 20-30 min pljusieurs fois par jours pdt 3-5 jours.

    • C : COMPRESSION : strapping ou attelle préfabriquées et thermoformées ou pneumatiques (aircast) pdt 3 semaines.

    • E : ELEVATION : surélever le pied pour faciliter le retour veineux et diminuer l’ œdème (surtt la nuit).

  • Il existe aujourd’hui POLICE ou PEACE AND LOVE

Classification des entorses :

  • BENIGNE : notion de « simple élongation / rupture partielle » du faisceau ANT/MOYEN ou POST.

    • traitement fonctionnel avec notion de « early loading rice » = rice avec repos relatif et appui autorisé le plus tôt possible si pas de douleurs.

    • Contrôle obligatoire à J5 pour rééxamen d’une eventuelle lésion non remarquée en raison de l’oedeme trop important.

  • GRAVE : Rupture complète du faisceau ANT/MOYEN ou POST

    • traitement orthopédique = immobilisation STRICTE avec botte ou plâtre. Traitement chirurgical se discutera pour sportif +++ ou haut niveau.

  • Chirurgie jamais immédiate

Rédaction systématique :

  • Lutte contre raideur

  • Lutte contre amyotrophie

  • Rééducation proprioceptive : en effet le traumatisme va induire déchirure des mécanorécepteurs donc le cerveau ne sait plus comment positionner la cheville.

  • Rééducation à J0 !! : IMMEDIATEMENT !!

    Physiothérapie pour drainage œdème et mobilisation passive sans douleur !!

    Puis travail actif avec progression intensité, exercices marche ligne droite, avant, arrière ; puis pas chassés ; puis coyurse en 8 ; etc ...

    Travail de proprioception puis appuis unipodaux. Progression !!!

Si instabilité chronique :

  • Instabilité chronique : répétition de + en + fréquente, et de + en + facile d’entorse du LLE.

  • Capsule articulaire est désormais lâche et svt présence d’une rupture d’1 ou plusieurs faisceaux ligamentaires.

    === va induire un traitement en rééducation prolongée sur environ 3 mois.

  • Si échec de cette rééducation longue et intensive : option chirurgie

Etiologie : Plus rare (10%)

Clinique :

  • Peut-être associée ou non :

    • Avec entorse LLE

    • ou même fracture de la malléole LAT.

  • Présence ecchymose péri et sous malléolaire avec douleur palpatoire de la région malléolaire MED.

Entorse LLI

Examen complémentaire :

  • Radio obligatoire : car LLI ; ligament très résistant,

    • Et l'éversion forcée n’est pas du tout un mvt naturel !

Traitement :

  • Généralement traitement fonctionnel et conservateur avec immobilisation par attelle.

  • Rester prudent et demander un avis complémentaire du chirurgien.

Pathologie :

  • Entorse plus rare

  • Souvent associée à fracture bimalléolaire et svt méconnue

  • Douleur ++ à la palpation de l’articulation tibio-fibulaire INF

  • Radiographie cherchera DIASTASIS Tibio-Fibulaire = écartement pathologique entre tibia et fibula au niveau de la cheville du à la rupture du ligament

  • Diastasis responsable écartement de la pince va engendrer forte perte de congruence !

  • Présence en général d’un œdème à face ANT

Entorse tibio-fibulaire : syndesmose

• Fracture bi-malléolaire •

Définition : 3 ème rang des fractures du corps humain

Pathologie :

  • Exemple : fracture de malléole LAT avec arrachement complet du (LLI).

  • Survient par un mécanisme indirect avec un mouvement forcé : souvent le pied reste bloqué au sol mais la jambe « part » sur des mouvements d’ABD, ADD, ROTATION ...

Interogatoire / examen :

  • Douleur intense : le pied n’est plus posé au sol

  • Sensation de craquement

  • Au minimum on fait radio pour recherche d’un diastasis

Complication

  • Complications cutanées : principale complication des fractures bimalléolaires

    • Si fracture ouverte : risque ++ d’infection.

  • Complications secondaires : infection, nécrose...

  • Complications tardives : raideur, douleur, algodystrophie, pseudarthrose, etc...

Traitement :

  • Orthopédique :

    • réduction en urgence pour limiter lésions cutnées

    • toujours contrôle radiologique

    • immobilisation plâtrée pdt 90 jours SANS APPUI !!

  • Chirurgical : ostéo-synthèse par vis- plaque (pour fracture déplacer)

  • Fonctionnel : tjrs fluidifiant dans le sang pour éviter Phlébite !

• Luxation des muscles fibulaire •

Pathologie :

  • Muscles cheminant dans gaine plaquée par les rétinaculums

  • Mécanisme d’EVERSION FORCEE

  • Attention DIAGNOSTIC : svt confusion avec entorse du LLE !!

  • Douleurs à la palpation des tendons à l’arrière de la malléole

  • Le tendon peut passer sur la malléole

  • Test = on aura l’éversion contre résistance douloureuse ou qui va provoquer la luxation fibulaire.

  • Si luxation récidivante, patient décrit un RESSAUT à la face LAT de cheville = gêne fonctionnelle habituellement marquée

Traitement :

  • Chirurgie

  • Idée de créér un rétinaculum pour garder les tendons en contact du plan rétro-malléolaire.

• Rupture du tendon d'achille •

Pathologie :

  • Concerne svt hommes d’âge mûr

  • Concerne personnes avec tendon déjà fragilisé par

    microtraumatismes répétés avec tendinite.

  • Rupture s’effectue alors que le pied est au sol, par une contraction brutale du triceps sural u triceps sural.

Clinique de la rutpure du tendon d'achille :

  • Sensation de coup de fouet au bas du mollet

  • Bruit sec comme un bout de bois qui craque

  • Impotence fonctionnelle immédiate

  • Impossibilité de prendre appui sur pointe des pieds

  • Dépression au niveau du trajet du tendon mais pouvant être cachée par l’œdème

  • Palpation permet mise en évidence d’une encoche sur le tendon

  • Perte de l’équin physiologique : flexion plantaire physiologique au repos impossible, pied reste à 90° car il n’y a plus de tension sur le tendon.

test de thomson :

On appuie sur le triceps sural pour provoquer la contraction du tendon d’Achille et de ce fait une FLEX PLANTAIRE.

Si rupture du tendon === absence de Flexion Plantaire !!

=== DIAGNOSTIC est purement clinique !!

  • ► Traitement : en cas de rupture avérée === CHIRURGIE !!

  • ► Récupération longue et difficile (12 mois)

• Fracture de la jambe •

  • TALUS = clé de voûte du pied

  • Il est articulaire sur toutes ses faces donc une fracture du talus == fracture grave !!

  • Os présentant une vascularisation précaire (difficulté de cicatrisation)

  • Fracture relativement rare

  • Survient lors de traumatismes violents = chute d’un lieu élevé par ex.

  • Mécanisme indirect = Hyperflexion dorsale du pied associée à compression axiale : le talus vient buter contre la marge ANT du tibia.

Complications :

  • Principale complication = NECROSE du talus

  • Très mauvaise vascularisation responsable de ce pb de cicatrisation

  • Sur radio talus très blanc (dépôts calciques)

  • On parle de talus ivoire = cad qu’il a nécros

• Fracture du talus •

Clinique :

  • Douleur intense +++

  • Douleur palpatoire du talus

  • Gonflement du pied

  • Impossibilité de mobiliser la subtalienne

  • Possibilité de fracture totale ou parcellaire (morceaux) du talus

Traitement fracture talus :

  • Immobilisation : prolongée pour éviter complication vasculaire et favoriser récupération et consolidation osseuse.

  • Injection de produits stimulant ossification

  • Chirurgie : si fracture déplacée

  • Important : fracture à surveiller car complications fréquentes !!

  • Fracture des amoureux /fracture des routiers

  • Généralement suite à choc direct avec chute d’une hauteur importante avec compression axiale

  • Rarement sur un mécanisme de torsion

• Fracture du calcanéum •

Clinique :

  • Douleur au talon avec impossibilité d’appui dessus

  • À l’examen on aperçoit un talon plus large

  • Observation d’une modification de la voûte plantaire si fracture déplacée

  • Enorme ecchymose = très douloureux +++

  • Radiographie permet de localiser la fracture

    Si fracture articulaire, toujours plus problématique car cela gêne la fonction de l’articulation.

  • Ici si surface thalamique est atteinte (articulation avec talus) = on peut avoir effondrement de la voute, d’où grande gêne fonctionnelle

Traitement fracture talus :

  • Immobilisation : prolongée pour éviter complication vasculaire et favoriser récupération et consolidation osseuse.

  • Injection de produits stimulant ossification

  • Chirurgie : si fracture déplacée

  • Important : fracture à surveiller car complications fréquentes !!

  • = entorse grave de l’avant pied

  • Entorse de l’interligne entre le calcanéum, talus, cuboïde et naviculaire

  • Complexe Talo/nav en interne

  • Complexe Calcaneo/cubo en externe

  • Mécanisme en général d’INVERSION

  • Douleur située au niveau de l’interligne de Chopard

  • Mouvements de prono-supination sont douloureux +++

• Entorse de choppard •

  • Ligne unissant le tarse ANT aux métatarses

  • Jonction entre métatarses et les 3 cunéiformes et le cuboide

  • Mécanisme en HYPERFLEXION Dorsale ou Plantaire

  • Intérêt de demander une radio car pourrait être une luxation !!

  • Existence d’entorses simples mais aussi plus compliquées avec perte de contact entre les os == nécessité intervention chirurgicale!

• Entorse de Lisfranc •

  • Fracture de la base du 5 èmemétatarsien = processus styloïde

  • Fracture la plus fréquente des lésions métatarsiennes

  • Arrachement causé par le court fibulaire qui se fixe à cet endroit

  • Douleur +++ à base M5

  • Radiographie incontournable

  • Traitement orthopédique si pas de déplacement

  • Chirurgie si fracture plus complexe ou sport haut niveau